Stratégie Web (intégrée) | Étape 4 : Distribution de contenus (originaux et externes)

Après s’être posé les « bonnes questions », après avoir fait une analyse complète de situation Web (et traditionnelle!) et après avoir développé ou ajusté son image de marque, après avoir créé et classé du contenu, on doit maintenant le distribuer.
On devrait s’assurer de formuler des appels à l’action engageants et adaptés auxclientèles cibles et à chacune des plateformes retenues précédemment. Attention! On ne publie pas de la même façon partout et pour rejoindre tout le monde.
- Pensez créer un calendrier de publication;
- 60 à 80 % du contenu extérieur ;
- 20 à 40 % de contenu de votre « marque »;
- (Peut varier selon la « marque », il existe des exceptions)
- Rappelez-vous qui est votre public et vos objectifs; orientez vos publications sur ces cibles;
- Élargissez votre public en offrant du contenu à valeur ajoutée;
- Partagez des contenus originaux et pertinents!
Utilisez des canaux de distribution adaptés aux plateformes que vous utilisez.

Exemples :
- Le Web 1.0 | Diffusion
On pourrait le comparer à la fondation d’une maison. Sa base. Dans le Web 1.0, on a un diffuseur qui produit du contenu et le publie dans un Site Web conventionnel. Le « diffuseur » (entreprise, organisme, etc.) « espère » que son public cible trouvera l’information qu’il souhaite lui transmettre. Les infolettres font aussi partie du Web 1.0.
Si on souhaite envoyer des infolettres
Il faut savoir que la majorité des infolettres sont considérées comme des « MEC » : Messages électroniques commerciaux. Depuis le 1er juillet 2014, la Loi canadienne anti-pourriel (C-28) s’applique.
Ce que doit comprendre un message électronique commercial (infolettre) :
- Il doit vous identifier clairement.
- Il doit offrir des renseignements qui permettent à la personne de communiquer facilement avec vous.
- Il doit offrir un mécanisme de désabonnement
Source : http://combattrelepourriel.gc.ca
Je vous recommande de ne pas envoyer vos courriels de masse (infolettres) à partir de votre service courriel régulier (Outlook, Gmail, Mail, etc.). Optez plutôt pour un service spécialisé (Mailchimp, Courrielleur, Cyberimpact, etc.). Ces outils sont conformes à la nouvelle Loi anti-pourriel et offrent une panoplie d’indicateurs permettant de mesurer l’efficacité de vos envois.

- Le Web 2.0 | Collaboration
On pourrait le comparer à l’étage d’une maison. Son coeur. Avec le Web 2,0 arrive tout l’aspect collaboratif. On y retrouve les médias sociaux, les blogues, lesréseaux sociaux, les sites collaboratifs (wiki, etc.) et plus encore! Ici, le « diffuseur » produit du contenu auquel son public peut réagir. On verra aussi souvent des abonnés réagir entre eux.
Vous visez un marketing de contenu? Envisagez un blogue!
Les avantages sont nombreux :
- Un meilleur référencement naturel;
- Un lien de proximité avec vos abonnés / lecteurs – interactions;
- Facilité d’édition et rapidité de publication.

Vous souhaitez être actif sur les réseaux sociaux? Choisissez les bons!
Rassurez-vous! Comme je le mentionnais à l’étape 2, je ne recommande pas d’être actifs sur tous les réseaux sociaux. Choisissez ceux où vous pourrez rejoindre votre clientèle cible. Ceux qui vous assurent un bon taux de conversion ou un renforcement de votre image de marque.

Oui à la programmation, non à la synchronisation systématique
Assurez-vous d’adapter votre contenu à chacun des réseaux que vous aurez retenu. Il y a plusieurs écoles de pensée concernant l’automatisation sur les réseaux sociaux.Personnellement, je fais partie de ceux qui recommandent de ne pas synchroniser toutes ses publications sur tous les réseaux. Par exemple, ne synchronisez pas votre Page Facebook à votre compte Twitter pour que les publications se publient automatiquement sur ce dernier. Si vous n’avez pas le temps d’assurer une présence active sur un réseau, n’y soyez pas! Ceci peut grandement nuire à votre marque.
Suggestion de lecture :
Exemple de contenu vidéo :
Si vous souhaitez l’intégrer sur votre site, vous pouvez initialement publier une vidéo (entre autres) sur YouTube (avantage référencement), sur Vimeo (avantage esthétisme) ou sur Facebook (les vidéos natives peuvent maintenant être intégrées à un site.
Si vous souhaitez aussi publier la vidéo sur Facebook, vous êtes souvent mieux de la publier de façon « native ». C’est-à-dire, directement dans Facebook et non en partageant un lien venant de YouTube sur Facebook.
Il faut savoir qu’il y a une concurrence entre YouTube et Facebook et ce dernier minimise la portée et la visibilité de vos liens externes par rapport aux vidéos publiées directement (natives).

(Statistiques pour une Page de moins de 2 000 abonnés)
Comment publier une vidéo de façon « native » :

N’oubliez pas de dire quelque chose à propos de votre vidéo (comme à propos de toutes vos publications!) Assurez-vous que votre texte soit accrocheur, qu’il donne envie de visionner, de cliquer j’aime (ou les autres émotions!), qu’il donne envie de commenter ou de partager.

Il existe comme ça des subtilités pour la majorité des réseaux sociaux. C’est pourquoi j’estime qu’il est important de soigner ses publications de façon optimale pour chacun des réseaux choisis. Toutefois, n’hésitez pas à programmer vos publications. Vous gagnerez en efficacité.
- Le Web 3.0 | Géolocalisation et sémantique
On pourrait le comparer à la toiture ou au grenier de la maison. La définition du Web 3.0 laisse place à beaucoup d’interprétation. De façon générale, les experts s’entendent pour parler de sémantique et de géolocalisation.
Exemple : les suggestions de recherche quand on utilise Google.

Exemple de géolocalisation :

En conclusion :
Il est important de bien réfléchir à la distribution des contenus (originaux et externes). Elle est un élément essentiel de toute stratégie de communication marketing intégrée. Sans une stratégie de distribution efficace et cohérente, tous vos efforts de promotion risquent d’être vains.
À propos de l’auteure
Edith Jolicoeur parcourt le Canada pour aider les artistes, travailleurs autonomes, petites entreprises et organismes à adopter de bonnes pratiques ainsi que des stratégies gagnantes, afin qu’ils tirent profit du Web et des réseaux sociaux.
Sa devise : « Ce n’est pas parce qu’on est éloigné géographiquement qu’on doit l’être numériquement ! »
Formée en innovations technopédagogiques en enseignement supérieur, elle cumule huit ans d’expérience comme enseignante au programme de vente-conseil dans un Centre de formation professionnelle (CFP) et six ans en formation continue.
Parallèlement à l’enseignement, elle également été entrepreneure dans le secteur du tourisme culturel en région « dite éloignée » durant près de quinze ans. Au cours de cette période, elle a pu mettre en pratique différentes stratégies de marketing et communication numérique.
Elle connaît bien les réalités des entreprises et des organismes de petite taille pour les avoir vécues. Elle comprend particulièrement bien le sens de l’expression « autres tâches connexes » pour décrire le rôle de ceux qui doivent souvent savoir tout faire, ou presque !
Aujourd’hui, Edith Jolicoeur puise dans toutes ces expériences pour offrir des conférences et des formations adaptées aux différentes clientèles auxquelles elle s’adresse.
Elle tient aussi à mentionner que son passeport est valide et qu’elle peut parcourir la planète si l’occasion se présente! 😛