Petit lexique 2.0 illustré | Partie 1 de 3
« Chronique branchée » avec Edith Jolicoeur et Stéphanie Gauthier | Émission « En transit », sur les ondes de CIEU- FM, le jeudi 24 septembre 2015, 10:40
Vous pensiez comprendre le Web 2.0 qu’on parle maintenant de 3.0. On vous propose un abonnement au flux RSS? À la télé, on vous suggère de réagir à un sujet en utilisant un hashtag? Vous êtes confus? Pas de souci! Je vais tâcher de vous expliquer tout ça, simplement.
Je vous propose un petit lexique illustré en trois parties. Aujourd’hui, je vous parlerai de Web 1.0, 2.0, 3.0, de « responsive design », de « Big data » et de « retargeting ».
Note aux puristes : mon lexique ne sera pas en ordre alphabétique, mais en ordre pratique! Et il ne s’agit pas ici d’aborder les sujets de fond, mais plutôt de vulgariser et simplifier l’information pour permettre aux néophytes de s’initier.
Démêler le Web 1.0, 2.0 et 3.0
- Le Web 1.0 | Diffusion (Temps fort : 1993 à 2004)
On pourrait le comparer à la fondation d’une maison. Sa base. Dans le Web 1.0, on a un diffuseur qui produit du contenu et le publie dans un Site Web conventionnel. Le « diffuseur » (entreprise, organisme, etc.) « espère » que son public cible trouvera l’information qu’il souhaite lui transmettre. Les infolettres font aussi partie du Web 1.0. - Le Web 2.0 | Collaboration (Temps fort : 2004 – )
On pourrait le comparer à l’étage d’une maison. Son coeur. Avec le Web 2,0 arrive tout l’aspect collaboratif. On y retrouve les médias sociaux, les blogues, les réseaux sociaux, les sites collaboratifs (wiki, etc.) et plus encore! Ici, le « diffuseur » produit du contenu auquel son public peut réagir. On verra aussi souvent des abonnés réagir entre eux. - Le Web 3.0 | Géolocalisation & Sémantique (Temps fort : 2008 – )
On pourrait le comparer à la toiture ou au grenier de la maison. La définition du Web 3.0 laisse place à beaucoup d’interprétation. De façon générale, les experts s’entendent pour parler de sémantique et de géolocalisation.Exemple : les suggestions de recherche quand on utilise Google.
Exemple da géolocalisation :
Et le responsive design, dans tout ça!?
En français, on devrait dire « réactif »; conception de sites Web dont l’affichage s’adapte au terminal utilisé. (Source : OLFQ)
Quand un site est « responsive » (ou réactif), les éléments qui le composent se replacent tout seuls si on réduit la largeur de son navigateur ou si on le consulte sur un écran plus petit, comme les appareils mobiles.
Exemple :
Si on a besoin d’utiliser ses doigts pour agrandir le contenu sur l’écran de son téléphone, ce site n’est pas responsive! Comme un de mes amis disait : « Les ingrédients sur les pots de confiture, ce n’est pas responsive! » 😉 Crédit image : axialdev
Big data, vous avez dit?
En français, on devrait parler de « mégadonnées ». Il s’agit de l’ensemble des données produites en temps réel et en continu, structurées ou non, et dont la croissance est exponentielle. (Source : OLFQ)
En clair, ce sont toutes les informations que des entreprises ou des organisations enregistrent au sujet des internautes.
Une vidéo pour mieux comprendre : Si c’est gratuit, vous êtes le produit
Des exemples d’applications :
Le pouvoir du « Big data » : Obama premier Président élu grâce à sa maîtrise de traitement de données ? | Atlantico.fr
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C’était quelques termes pour vous aider à mieux comprendre le Web et ses enjeux. La semaine prochaine, je prévois vous parler de hashtag, d’algorithmes, de distinctions entre les termes « amis » et « abonnés », entre « profil » et « Page » et entre « billet » et « article ».
N’hésitez pas à commenter, si vous avez des questions ou des suggestions!
À la semaine prochaine!!